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L’accompagnement personnalisé de ces 4 handicaps fait la spécifié de l’ARIMOC :

  • paralysie cérébrale
  • polyhandicap
  • lésions cérébrales acquises 
  • troubles des apprentissages

La paralysie cérébrale survient suite à des lésions survenues sur le  cerveau en développement du fœtus ou du nourrisson. En France, 125 000 vivent avec ce handicap (environ 1 nouveau-né sur 550). Ces lésions cérébrales, qui sont irréversibles, ont principalement des conséquences motrices. A ces troubles du mouvement ou de la posture peuvent également être associés des difficultés cognitives, sensorielles et/ou de communication.

La paralysie cérébrale affecte peu les capacités intellectuelles des personnes, partez du principe que les personnes qui vivent avec ce handicap vous comprennent lorsque vous vous adressez à elles !

Voici un extrait de la définition donnée par la Fédération Paralysie Cérébrale France : « La paralysie cérébrale peut être à l’origine de handicaps très variables. Certains enfants ne présenteront qu’un handicap moteur isolé, sans aucun trouble cognitif. D’autres associeront un ou plusieurs troubles cognitifs à leur handicap moteur. Certains vont marcher, avec une « simple » boiterie, tandis que d’autres, quadriplégiques, seront totalement dépendants pour tous les actes de la vie quotidienne. »

Le terme « polyhandicap » est défini en ces termes : « Les personnes présentant un dysfonctionnement cérébral précoce ou survenu au cours du développement, ayant pour conséquence de graves perturbations à expressions multiples et évolutives de l’efficience motrice, perceptive, cognitive et de la construction des relations avec l’environnement physique et humain, et une situation évolutive d’extrême vulnérabilité physique, psychique et sociale.

Le polyhandicap associe un dysfonctionnement moteur important à une déficience intellectuelle sévère survenus à la naissance ou au cours du développement précoce.

En France, 32 000 personnes vivent avec ce handicap.

La paralysie cérébrale affecte peu les capacités intellectuelles des personnes, partez du principe que les personnes qui vivent avec ce handicap vous comprennent lorsque vous vous adressez à elles !

Les lésions cérébrales acquises surviennent suite à un accident (traumatisme crânien) ou une maladie (accident vasculaire cérébral, rupture d’anévrisme, anoxie…) provoquant une blessure du cerveau.
En France, 8 500 personnes ont, chaque année, des traumatismes graves avec séquelles invalidantes.
Les séquelles peuvent affecter les capacités motrices, sensorielles et/ou cognitives de la personne. Ces lésions ne sont pas toujours visibles (altérations du rapport au temps, de la concentration, de la mémoire, dépression…) et sont parfois mal comprises par l’entourage de la personne (troubles de l’humeur, désinhibition, fatigabilité…).

En fonction de la zone du cerveau affectée, de nombreuses fonctions et capacités sont aussi préservées, et si on partait de ça ?

Les troubles de l’apprentissage et de l’attention surviennent suite à une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives, sans déficience intellectuelle globale. On trouve parmi eux les troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dysphasie…) ainsi que le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité).

En France, plus de 22 000 élèves sont concernés au titre du handicap. Les troubles spécifiques qui en résultent peuvent toucher le développement du langage oral et/ou du geste, l’acquisition du langage écrit, les processus attentionnels et des fonctions exécutives, etc. Lorsqu’ils sont sévères ou multiples, ces troubles compromettent une bonne scolarité mais ils peuvent aussi être associés à d’importantes capacités intellectuelles et conduisent souvent au développement d’ingénieuses stratégies de contournements.

Ces troubles sont souvent associés à une préservation des capacités intellectuelles. La mise en place de stratégies compensatoires permet de contourner les difficultés liées au handicap